Comment l'acrylamide affecte votre alimentation et comment l'éviter
Nous aimons tous les aliments frits, cuits au four ou grillés. Cependant, lorsque les aliments sont soumis à des températures élevées, de l’acrylamide peut apparaître.
Il s’agit d’une substance toxique qui se forme lorsque des aliments contenant des glucides simples et l’acide aminé asparagine sont cuits à des températures élevées de 121 ° C.
L’Agence européenne de sécurité des aliments a déclaré que l’acrylamide dans les aliments est potentiellement cancérigène, génotoxique, neurotoxique et cytotoxique. Autrement dit, cela peut endommager le matériel génétique des cellules et des neurones. En outre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a considéré l’acrylamide comme un cancérigène probable.
Où se trouve l’acrylamide ?
On pense que plus les aliments cuits à haute température sont sombres, plus l’exposition à ce composé considéré comme potentiellement dangereux est mauvaise.
Cependant, de petites quantités d’acrylamide ne sont pas aussi mauvaises qu’on pourrait le penser. En fait, on l’utilise dans le traitement de l’eau. Cependant, il doit être strictement réglementé pour éviter la contamination.
Ce n’est pas si difficile de changer ses habitudes alimentaires. En cas de doute, nous vous recommandons d’ajuster progressivement votre alimentation de la meilleure façon possible pour éviter les dangers potentiels. Pour cela, vous pouvez consulter un spécialiste de la nutrition.
Nous vous recommandons aussi : 7 aliments cancérigènes que vous devriez arrêter de manger dès aujourd’hui
Comment éviter d’ingérer l’acrylamide ?
Il y a plusieurs façons de minimiser la consommation de cette substance dans les aliments exposés à des températures élevées :
- Consommez des aliments riches en nutriments, vitamines et minéraux pour résister à l’exposition à l’acrylamide : cependant, il est indiqué, de la même manière, de modérer la consommation de produits contenant le composé indiqué
- Évitez les mauvaises cuissons : autrement dit, ne faites pas cuire trop longtemps des pommes de terre, du pain, de la viande ou d’autres aliments, car cela peut favoriser la création d’acrylamide
- Modérez votre consommation de cigarettes : il existe une dose de cette substance qui, combinée aux composants du tabac et de la caféine, provoque de moins bons résultats pour le corps
- Essayez de manger traditionnellement : faites un régime à base d’aliments davantage cuits à la vapeur. Ainsi, vous contrôlerez la consommation d’acrylamide
- Réduisez le temps de cuisson : faites cuire vos aliments moins longtemps et à des températures moins élevées. Cela diminuera les niveaux d’acrylamide
- Évitez de trop faire griller le pain, car l’American Cancer Society a confirmé, au cours de ses recherches récentes, que sa croûte brune contient de fortes concentrations de cette substance
Vous devriez aussi lire : Quelle est l’huile la plus saine pour la friture ?
Nous vous recommandons de consommer du thé car il est chargé en polyphénols. De même que le vin rouge, car il a une forte charge de resvératrol, et que l’ail, qui contient une forte dose de trisulfure de diallyle. Tous ces composants sont positifs pour la lutte contre la substance susmentionnée.
Les conséquences d’une consommation élevée d’acrylamide
1. Cancer de l’ovaire et du sein
Une étude publiée dans la revue Cancer Epidemiology a noté que les femmes qui mangeaient une portion de collations frites par jour couraient 2 fois plus de risques de développer un cancer de l’ovaire et de l’endomètre que les femmes qui ne consommaient pas d’aliments contenant cette substance.
D’autre part, les femmes consommant davantage d’acrylamide présentent jusqu’à 47% plus de risque de développer un cancer du sein.
2. Maladie d’Alzheimer
3. Problèmes de cœur
Une recherche publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition a rapporté que l’acrylamide provoque des altérations des pathologies liées aux maladies cardiaques.
C’est pourquoi il est si important de maintenir un régime alimentaire équilibré. Si vous avez des doutes et que vous vous inquiétez pour votre santé, la consultation d’un professionnel sera toujours la meilleure option.
Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique
- Kotemori A., Ishihara J., Zha L., Liu R., et al., Dietary acrylamide intake and risk of breast cancer: the japan public health center-based prospective study. Cancer Sci, 2018. 109 (3): 843-853.
- Wu Q., Liu L., Miron A., Klimova B., et al., The antioxidant, immunomodulatory, and anti inflammatory activities of Spirulina: an onverview. Arch Toxicol, 2016. 90 (8): 1817-40.
- Virk Baker MK., Nagy TR., Barnes S., Groopman J., Dietary acrylamide and human cancer: a systematic review of literature. Nutr Cancer, 2015.
- European Food Safety Authority. (2001). EFSA publishes report on monitoring and exposure assessment of acrylamide. http://www.efsa.europa.eu/en/press/news/datex110420
- National Cancer Institute. Acrylamide and Cancer Risk. https://www.cancer.gov/about-cancer/causes-prevention/risk/diet/acrylamide-fact-sheet
- NCBI. (2015). Two-year carcinogenicity study of acrylamide in Wistar Han rats with in utero exposure. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25553597
- NCBI. (2014). Dietary Acrylamide and Human Cancer: A Systematic Review of Literature. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4164905/
- NCBI. (2017). Interactions between dietary acrylamide intake and genes for ovarian cancer risk. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28391539
- Harvard Health Publishing. (2010). In brief: Acrylamide: No longer such a hot potato. https://www.health.harvard.edu/newsletter_article/acrylamide-no-longer-such-a-hot-potato