5 effets psychologiques que le printemps peut provoquer

Les effets psychologiques du printemps sont souvent confondus avec la dépression. Néanmoins, il s'agit d'un état passager, produit de l'adaptation de notre corps au changement de température.
5 effets psychologiques que le printemps peut provoquer
Maria Fatima Seppi Vinuales

Rédigé et vérifié par la psychologue Maria Fatima Seppi Vinuales.

Dernière mise à jour : 12 février, 2023

“Ce doit être le temps, le changement de climat.” Une phrase que nous utilisons comme remplissage pour expliquer certains effets psychologiques associés au printemps et à d’autres saisons.

Nous connaissons peu les effets réels du changement climatique et nous les sous-estimons. Avec le printemps, par exemple, les heures ensoleillées augmentent, ainsi que la température. Le climat émotionnel change aussi : les personnes veulent sortir.

Nous savons que le beau temps influence l’humeur. En effet, il favorise la production des hormones dites du bonheur :

Les effets psychologiques que le printemps peut provoquer

Les changements printaniers peuvent être quelque peu difficiles à gérer au début, en raison de la fatigue hivernale. Cet inconfort est dû à l’adaptation de l’organisme aux changements de luminosité.

Cependant, il faut préciser qu’il ne s’agit pas d’un tableau pathologique ; souvent, les personnes le confondent avec la dépression. Il n’implique pas non plus la prise de médicaments.

Les effets psychologiques les plus fréquents au printemps sont les suivants :

  1. Fatigue. Celle-ci se traduit par une sensation de somnolence, un manque d’énergie.
  2. Irritabilité. Un fait même insignifiant peut déclencher notre mauvaise humeur.
  3. L’humeur change. Nous faisons face à des hauts et des bas émotionnels. L’apathie et la tristesse sont des émotions qui surviennent souvent fréquemment.
  4. Difficulté à se concentrer. Être distrait empêche d’accomplir une tâche de manière soutenue.
  5. Perte de mémoire. Bien entendu, cet effet est temporaire : nous oublions ce que nous voulions dire et laissons certains problèmes en suspens.

Les autres effets de la fatigue hivernale son les suivants :

  • Chute de cheveux
  • Modifications de l’appétit
  • Diminution du désir sexuel
Asthénie printanière chez une femme.
L’asthénie printanière provoque de la fatigue, ce qui complique la réalisation des tâches quotidiennes.

Ces effets psychologiques du printemps ne touchent pas tout le monde

Bien sûr, il faut préciser que le changement de saison affecte chacun d’une manière particulière. Aussi, il est important de garder à l’esprit que les effets psychologiques et physiques du printemps sont transitoires. En général, ils ne durent pas plus de 2 semaines.

Si vous constatez qu’ils persistent, vous devriez consulter un professionnel.

Au-delà des effets évoqués, pour beaucoup de personnes, l’arrivée du printemps signifie retrouver son corps. Un corps qui est resté caché et couvert pendant les mois froids et qui, avec les températures les plus élevées, refait surface.

Ainsi, aux effets de l’asthénie printanière, s’ajoutent ces pressions sociales pour un corps svelte qui causent également de l’inconfort.



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Quelques recommandations pour prévenir l’asthénie printanière

Parmi les actions que vous pouvez effectuer pour contrer les effets de l’asthénie printanière, figurent les suivantes :

  • Essayez de dormir tôt : le rallongement de la journée est une incitation à réaliser des loisirs. Cependant, il est préférable que la transition soit modérée, afin de permettre au corps de s’habituer aux nouvelles conditions. Il est recommandé d’essayer de dormir entre 7 et 8 heures.
  • Adoptez une alimentation saine : et ce, notamment les premiers jours où vous commencez à percevoir les changements. Les fruits et légumes aident toujours. Il convient également, le soir, de manger léger et au moins 2 heures avant le coucher. Évitez la caféine, ainsi que les aliments gras et industriels.
  • Faites des activités qui vous procurent du plaisir : aimez-vous lire ? Aimez-vous faire du vélo ? Peindre ? Trouvez un moment pour faire ces activités qui vous motivent.
  • Profitez-en pour faire de l’exercice physique : les températures plus chaudes sont un appel à aller se promener, à faire des activités de plein air. Cependant, ici, un facteur clé doit être pris en compte : la modération. Allez-y progressivement.

    Courir au printemps.
    Le printemps est une période idéale pour les coureurs, car le temps est optimal.



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Misez sur les transitions

L’asthénie printanière, ainsi que d’autres situations de changement, nous amènent à réfléchir sur l’importance de la progressivité, de l’adaptation, de se donner le temps d’affronter de nouveaux états.

Face à ces circonstances, il est important d’être patient, de ne pas chercher des résultats immédiats ; il faut de se respecter et accepter ses émotions. Nous devons nous accorder l’espace et le temps pour passer d’un état à un autre.

Vous pouvez profiter de ce moment pour vous interroger sur votre façon de vivre, pour vous demander si vous êtes soumis à beaucoup de stress, si vous vous reposez suffisamment. Lorsque les conditions de votre quotidien sont trop exigeantes, la fatigue printanière peut avoir un impact plus notable.


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