En quoi consistent les capacités physiques conditionnelles ?

Vous cherchez à booster vos performances sportives et à améliorer votre santé ? Nous vous disons en quoi consistent les capacités physiques conditionnelles et comment vous pouvez les développer.
En quoi consistent les capacités physiques conditionnelles ?
Andrés Felipe Cardona

Relu et approuvé par l'éducateur physique et sportif Andrés Felipe Cardona.

Écrit par Cristian Minich

Dernière mise à jour : 03 mars, 2023

Une bonne condition physique est déterminante pour réaliser les meilleures performances sportives possibles. De plus, en améliorant nos qualités, nous obtenons également des bienfaits pour la santé. Poursuivez donc votre lecture pour savoir ce que sont les capacités physiques conditionnelles et en quoi elles consistent.

Ces capacités sont exploitées dans l’activité physique. Il s’agit de la vitesse, de la force, de la souplesse et de l’endurance.

Elles sont conditionnées par les systèmes énergétiques du corps et peuvent s’acquérir ou être améliorées avec des méthodes d’entraînement spécifiques. Les actions motrices appliquées à l’activité physique impliquent tous les groupes musculaires et les articulations. Plus nous développons nos capacités physiques, meilleures seront nos performances.

Les 4 capacités physiques conditionnelles

Les capacités physiques conditionnelles sont au nombre de quatre :

  • Vitesse
  • Force
  • Endurance
  • Flexibilité

Elles sont liées aux performances physiques et à l’entraînement. En les mettant en pratique, nous agissons consciemment et volontairement.

1. Vitesse

La vitesse est la capacité physique qui nous permet d’effectuer des mouvements ou des actions dans les plus brefs délais. C’est l’une des qualités essentielles qu’un athlète doit développer pour de nombreuses pratiques.

Cela demande une bonne préparation physique. Voici quelques-uns des types de vitesse :

  • De déplacement : c’est la capacité de parcourir une distance dans les plus brefs délais.
  • De réaction : c’est le temps qu’il faut à l’athlète pour recevoir un stimulus et effectuer la première action. Par exemple : lorsqu’un coup de sifflet retentit et que l’athlète fait le premier mouvement pour commencer la compétition, comme commencer un marathon ou sauter dans l’eau lors d’une épreuve de natation.
  • D’endurance : c’est la capacité de l’organisme à lutter contre la fatigue pendant la durée de l’exercice ou de la compétition. L’endurance renvoie au maintien des performances pendant une longue période.
  • D’accélération : c’est la capacité d’augmenter la vitesse progressivement jusqu’à atteindre le point maximum.
  • Maximale : elle consiste à effectuer un mouvement dans le temps le plus court possible. Le mouvement sera déterminé en fonction des capacités physiques.
  • Mentale : tout est une question de coordination. La vitesse mentale c’est la capacité de changer de direction dans les plus brefs délais. Un bon contrôle des extrémités permet un déplacement rapide.
Course marathon.
Dans les marathons, la vitesse importante n’est pas la vitesse de réaction, mais la vitesse d’endurance.



[/atomik -lu-aussi ]

2. Force

La force est la capacité physique à effectuer un travail ou un mouvement. Grâce à elle, nous pouvons vaincre ou contrer une certaine résistance.

Les exercices de développement musculaire permettent de gagner en force et d’améliorer sa condition physique. Il est donc important de les inclure dans la routine d’entraînement.

Il existe 3 types de force dans l’activité physique :

  • Force-endurance : c’est la capacité du corps à résister à la fatigue. Par exemple, en haltérophilie, la charge utilisée, l’intensité et la durée en cycles de répétition maximum seront mesurées.
  • Maximale : c’est le poids maximum que l’on peut soulever en un seul mouvement. Avec un travail de force maximal, nous pouvons atteindre une hypertrophie musculaire, brûler des calories et améliorer les performances sportives.
  • Rapide : cette force est développée à une vitesse élevée, mais non maximale, pour vaincre les résistances extérieures et contrôler les phases de contraction musculaire. Faire du vélo, courir un marathon ou effectuer des burpees nécessitent tous la force rapide.

3. Flexibilité

La flexibilité est la capacité des muscles à s’étirer pour atteindre une plus grande amplitude de mouvement. Cette capacité se perd avec le temps, mais un entraînement spécifique peut être suivi pour la maintenir ou l’améliorer.

Le yoga, la gymnastique rythmique ou la lutte sont des exemples de pratiques qui demandent une grande souplesse. Une étude a déterminé que l’entraînement en force peut contribuer au développement et au maintien de la mobilité articulaire, même sans étirement supplémentaire.

On peut différencier deux types de flexibilité :

  • Dynamique : elle se développe à partir d’activités nécessitant une mobilité articulaire. Elle apparaît dans les exercices d’échauffement, dans lesquels les muscles augmentent la température, l’activation, la force et la vitesse de leur contraction. L’athlète lui-même est celui qui les exécute et n’a pas besoin d’aide extérieure.
  • Statique : une aide extérieure facilite l’amplitude des mouvements. Par exemple, lorsque nous comptons sur la collaboration d’un partenaire ou la force de gravité. Ou encore lorsque nous maintenons une position d’étirement pendant une longue période.



[/atomik -lu-aussi ]

4. Résistance

L’endurance est la capacité à effectuer un effort physique particulier pendant une longue période. Elle est essentiel pour réduire la fatigue et augmenter les performances.

Les avantages de l’entraînement en résistance comprennent le contrôle des mouvements, la vitesse de marche, l’indépendance fonctionnelle, les capacités cognitives et l’estime de soi, entre autres.

La résistance peut être aérobie ou anaérobie et une combinaison des deux est recommandée dans l’entraînement :

  • Aérobie : elle nous permet de réaliser une activité plus longtemps. Elle est appliquée dans les exercices d’intensité modérée, tels que le jogging, la danse ou le vélo.
  • Anaérobie : une activité intense est pratiquée sur de courtes périodes de temps. Par exemple : soulèvement du poids corporel ou sprints.
L'haltérophilie pour améliorer les qualités physiques.
Soulever un poids contre la gravité est un exercice qui aide améliorer la force et l’endurance anaérobie.

Boostez vos capacités !

Le développement des capacités physiques conditionnelles est un facteur clé pour améliorer les performances sportives, il est donc conseillé d’inclure des exercices variés dans notre routine. Il faut bien entendu faire preuve de régularité pour évoluer.

Il est également essentiel d’avoir une bonne routine alimentaire et d’adopter d’autres habitudes saines. Aussi, gardez à l’esprit que le surentraînement peut être nocif, il est donc nécessaire de compter sur l’aide d’un professionnel.


Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique



Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.