La peur de la mort : comment y faire face ?
La peur de la mort est un sentiment qui a été présent tout au long de l’histoire de l’humanité. Depuis l’Antiquité, de nombreuses cultures ont donné à ce processus une signification profonde.
Le dictionnaire de l’Académie française définit la mort comme « la cessation ou la fin de la vie ». Cette définition met l’accent sur l’arrêt irréversible des fonctions cardiorespiratoires ou cérébrales.
Cependant, de nombreuses définitions ont été développées autour du phénomène de la mort, en particulier dans le domaine de la philosophie, de la psychologie, de la sociologie et de l’anthropologie.
Comme le soulignent les chercheurs Domènech et Baños en 2005, en psychologie, le concept de mort est défini comme : « le phénomène qui arrive à tous les êtres vivants est irréversible et implique l’arrêt des processus vitaux ». Allons plus loin.
La peur de la mort dans différentes cultures
La peur et l’angoisse ont toujours accompagné ce processus de cessation des fonctions vitales, ainsi que le combat que l’homme a mené contre ce type de sentiment.
Par conséquent, dans l’Antiquité, les funérailles ne consistaient pas seulement à enterrer ou incinérer le corps du défunt, mais étaient accompagnées de rituels pour aider l’âme lors de son passage dans le monde des morts.
Ceci, bien sûr, n’a pas du tout changé. Mais les rituels ont simplement pris des formes différentes au fil du temps et de l’environnement culturel.
Un exemple de ceci est l’existence du Livre des Morts de la culture égyptienne. Celui-ci compte environ deux cents chapitres consacrés aux rituels et aux prières qui devaient être effectués pour que le défunt atteigne l’au-delà.
Au Moyen Âge, cette peur persistait, tout comme les rituels. En effet, les experts notent la peur qui existait face à la croyance de la séparation de l’âme du corps et du passage au monde céleste.
Ces craintes se sont accentuées au fur et à mesure que certains événements tragiques tels que les famines, les guerres et les épidémies ont eu lieu.
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Quelques craintes liées ce phénomène
- Peur de l’inconnu.
- Mourir loin de chez soi.
- Peur de ne pas avoir la paix éternelle.
- Être oublié.
- L’incertitude de ne pas savoir ce qui pourrait se passer ensuite.
- Peur de la mort sans avoir confession.
- Peur de mourir à l’ombre du péché, entre autres.
On pourrait dire que toutes ces peurs sont celles qui ont donné lieu aux rituels qui permettaient au défunt d’aller tranquillement vers « l’au-delà », en plaçant quelques objets dans les maisons pour que les apparitions ne se produisent pas, en faisant des prières pour que le défunt trouve son chemin, par exemple.
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La peur de la mort est-elle vraiment naturelle ?
Avec ce regard historique, on pourrait bien affirmer que oui, la peur de la mort est naturelle. Cependant, si cela devient un fait obsessionnel, alors la personne pourrait souffrir d’une peur irrationnelle, appelée thanatophobie.
Si tel est le cas, il est préférable de demander une aide professionnelle. Bien sûr, il y a aussi d’autres événements qui peuvent exacerber ces craintes, tels que : les incapacités, les maladies, les personnes proche qui ne sont pas en bonne santé ou la perte d’êtres chers.
Pour cette raison, il est essentiel de déterminer si la peur est présentée comme une cause face aux événements susmentionnés, ou si, au contraire, elle est le symptôme de quelque chose de pire, comme la phobie susmentionnée, qui génère également de l’anxiété.
Comment affronter la peur de la mort ?
Le fait que nous allons tous périr est incontestable. Bien que la médecine se soit efforcée de prolonger la vie, l’être humain meurt toujours. De plus, il est conscient que cela va arriver.
Par conséquent, si cette peur est en vous, vous pouvez utiliser certaines formules pour que la peur diminue. Par exemple, ce qui suit :
- Mettez en pratique des techniques de relaxation, lorsque les peurs apparaissent.
- Appliquez des exercices de respiration pour vous calmer.
- Vous pouvez vous sentir confus, par conséquent, vous devez éviter les décisions hâtives.
- Reposez-vous et prenez soin de votre santé pour éviter les tensions musculaires, les maux de tête, l’irritabilité ou l’épuisement, entre autres.
- Trouvez de petits espaces pour reprendre vos activités préférées.
En ce sens, des associations telles que la Ligue contre le cancer suggère que, en cas de peur de mourir constante, il est nécessaire de demander de l’aide. Vous pouvez consulter un psychologue ou un psychiatre si le sujet de la mort vous inquiète.
Regardez toujours vers la vie, rappelez-vous que c’est un cadeau dont vous pouvez profiter chaque jour. Faites tout ce que vous aimez faire. Mais faites-le avec beaucoup de passion et d’enthousiasme pour ressentir de la plénitude et de la satisfaction au quotidien.
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