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Le laparoschisis est une maladie potentiellement mortelle. Elle exige un traitement dès que possible après la naissance afin que les organes du bébé puissent se développer.
Le laparoschisis est l’une des anomalies congénitales les plus fréquentes. Cependant, elle est également méconnue de la grande partie de la population. Cette anomalie se produit lorsque les muscles de la paroi abdominale du bébé ne se forment pas correctement au début de la grossesse.
Cela entraîne la création d’un orifice d’où sortent les intestins et d’autres organes du bébé. En général, il se situe vers le côté droit du nombril. Étant donné que les intestins sont exposés au liquide amniotique, ils peuvent s’irriter. C’est pour cela qu’ils peuvent se raccourcir, se gonfler ou se tordre.
Dès sa naissance, le bébé aura besoin d’une chirurgie pour replacer les organes à l’intérieur mais également pour réparer la paroi abdominale. En dépit de la chirurgie, les bébés qui souffrent de laparoschisis peuvent avoir des problèmes d’alimentation, de digestion et d’absorption de nutriments.
Certains cas de laparoschisis sont dus à des modifications génétiques. Dans d’autres cas, il peut trouver son origine dans la combinaison de facteurs génétiques et facteurs liés à la mère pendant la grossesse. En ce qui concerne les facteurs de risque du laparoschisis chez le nouveau-né sont :
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Le diagnostic peut être réalisé avant la naissance ou dès la naissance. Pendant la grossesse, on réalise des tests de détection d’anomalies. On peut ainsi la détecter. En outre, on l’observe grâce à une échographie.
En ce qui concerne le traitement, le laparoschisis est une maladie potentiellement mortelle. Elle nécessite un traitement dès que possible après la naissance afin de permettre aux organes du bébé de se développer et d’être protégés dans l’abdomen.
Si le défaut est léger, une intervention chirurgicale suffit. En revanche, s’il s’agit d’un défaut important -impliquant la sortie de nombreux organes, la réparation peut se réaliser par étapes. Une fois la chirurgie réalisée, le bébé passe à l’unité de soins intensifs pour nouveau-nés.
Les risques de l’anesthésie et la chirurgie générale sont :
Quant aux risques de la réparation du laparoschisis :
Outre la chirurgie, les bébés souffrant de laparoschisis ont également besoin d’autres traitements tels que :
L’alimentation commence à l’aide d’une sonde nasogastrique dès que la fonction intestinale du bébé est rétablie après la chirurgie. Néanmoins, l’alimentation par voie orale se mettra en place progressivement. La sortie de l’hôpital se fera dans un délai compris entre 15 et 25 jours après l’hospitalisation.
La prévention consiste à veiller à appliquer les soins prénataux appropriés avec des habitudes saines et avec les rendez-vous médicaux nécessaires pour prévenir les complications. Une fois que le diagnostic a été réalisé, on a besoin d’une prise en charge spécialisée et d’un suivi adéquat.
Dans ce cas, l’échographie joue un rôle de premier ordre. On recommande le contrôle échographique hebdomadaire à partir de 30 semaines de grossesse.
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En règle générale, les nouveau-nés souffrant de laparoschisis présentent une insuffisance pondérale et entre 10 et 20% d’entre eux présentent des malformations intestinales. Néanmoins, le degré de souffrance intestinale déterminera en grande partie le pronostic de ces bébés.
Ces dernières années, on a observé une augmentation considérable de la survie. Cela est dû à la détection précoce et l’application de protocoles de suivi prénatal ainsi que des soins intensifs appropriés.