Le bonheur doit naître de votre for intérieur, pas de la personne qui vous accompagne

Pour atteindre le bonheur, tout d'abord, nous devons être en paix et à l'aise avec nous-mêmes. A partir de là, nous pouvons promouvoir cet état dans tout ce que nous entreprenons.
Le bonheur doit naître de votre for intérieur, pas de la personne qui vous accompagne
Valeria Sabater

Rédigé et vérifié par la psychologue Valeria Sabater.

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Le bonheur peut se construire de différentes manières. Que ce soit seul ou à côté d’un être cher, cette émotion positive et enrichissante provient toujours d’un endroit bien précis : notre cerveau émotionnel.

Pour cette raison, nous devons être clairs sur un aspect essentiel : être avec quelqu’un que nous aimons est quelque chose de merveilleux, mais parfois, même si nous avons le meilleur partenaire du monde, si nous ne sommes pas bien dans notre peau, le bonheur complet ne sera jamais possible.

Le bien-être, l’équilibre et la joie naissent toujours de l’intérieur de nous. La paix de nos cœurs se sentant bien avec tout ce que nous sommes et avons est le meilleur chemin vers le bonheur, que ce soit seul ou en compagnie. Nous vous invitons à y réfléchir.

Le bonheur est un chemin intérieur

Depuis quelques décennies, s’il y a un sujet qui est de plus en plus recherché en librairie, c’est bien celui faisant référence à l’épanouissement personnel ou comment construire notre bonheur en ces temps difficiles. Nous avons par exemple à notre portée des auteurs de renom comme le psychologue Tal Ben-Shahar, professeur de psychologie positive à Harvard et véritable gourou en la matière.

Ainsi, quelque chose que le professeur Sahar nous rappelle, c’est que pour être heureux, les gens doivent travailler sur trois dimensions :

  • S’autoriser à être humain, c’est-à-dire accepter les émotions négatives, assumer nos erreurs et nos faiblesses.
  • Apprendre à connecter l’esprit et le corps.
  • Développer et pratiquer la gratitude.

Comme nous pouvons le voir, ces dimensions ne sont pas à l’extérieur. En d’autres termes, le bonheur, selon l’un des meilleurs experts en la matière, ne dépend pas des biens matériels ou de notre statut. C’est un travail intérieur. Nous ne pouvons pas ignorer le fait qu’à l’heure actuelle, nous sommes tous conscients de la grande pertinence d’aspects tels que l’intelligence émotionnelle, la gestion du stress, la connexion intérieure, l’empathie…

Investir dans le développement personnel est un pont direct vers le bonheur et aussi vers l’amélioration de nos relations personnelles. Sans ce premier pas, sans cette responsabilité envers nous-mêmes, la croissance n’est pas possible. Le bien-être n’est pas réel.

Femme avec une fleur rose

Un regard qui apprend à se connecter avec ses propres besoins

C’est à partir des années 90 avec des auteurs comme Daniel Goleman que l’on a enfin appris l’importance de l’intelligence émotionnelle. Et pas seulement ça. Dans des études comme celle publiée en 2005 par l’ International Journal of Behavioral Medicine, on nous rappelle qu’il existe une corrélation entre des facteurs tels que la compassion émotionnelle et comportementale et le fait d’être plus heureux.

Aussi, un livre recommandé sur ce sujet et qui peut nous inviter à réfléchir est You can be happy in Alaska. Approchée de la psychologie cognitive, elle nous aide de manière ludique et pratique à faire face à des situations aussi complexes que le stress, la dépression ou l’anxiété.

De même, un aspect que cette lecture nous révèle est le suivant : au-delà de là où nous sommes, voire au-delà des personnes qui nous entourent, il y a la capacité de prendre soin de nous. Pour nous aimer Un regard qui sait se respecter et se comprendre sait regarder le présent avec espoir.

Les gens ont été créés pour être aimés, les choses, quant à elles, ont été créées pour être utilisées. La raison pour laquelle le monde est dans le chaos est que les choses sont aimées et que les gens sont utilisés.

“Vous pouvez être heureux en Alaska” -Rafael Santandreu-

Le bonheur est l’absence de peur

Le bonheur est avant tout l’absence de peur. Plus encore, pour être heureux il faut être capable de faire face à l’adversité, savoir appliquer des stratégies adéquates pour travailler les émotions négatives, mettre de côté les relations qui nous nuisent, les dynamiques qui nous épuisent…

La peur a une utilité évolutive essentielle. Ainsi, des études comme celle publiée en 2002 dans la revue Dialogues en neurosciences cliniques, nous montrent que grâce à cette dimension nous avons réussi à survivre en tant qu’espèce. Or, on peut dire que nous faisons parfois un usage excessif et abusif de cette dimension.

Ce sont ces situations extrêmes (et quotidiennes) où nous permettons à la peur de prendre le contrôle absolu de nos vies. Un exemple de ceci sont les situations suivantes :

  • Peur de la solitude.
  • Peur de ne pas être aimé comme on le voudrait.
  • Peur de ne pas atteindre les objectifs que nous nous fixons chaque jour.
  • Angoisse de ne pas être comme les autres s’attendent à ce que nous soyons.
  • Peur que les choses changent -ou ne changent pas-.
  • Souci de perdre certaines choses, certaines personnes.

Ce sont toutes des situations qui peuvent nous être connues. Ainsi, la première étape dans la construction de ce bonheur intérieur peut être de rationaliser la peur, de la comprendre et de la réduire. Une façon d’y parvenir est précisément de renforcer notre estime de soi et d’éviter d’être ainsi “attaché” aux choses ou aux personnes.

Apprendre à marcher léger

Marcher légèrement ne signifie pas du tout que nous ne devrions avoir personne à nos côtés. Au contraire. Peu de choses sont aussi merveilleuses que de se tenir la main avec notre famille, notre partenaire, ces amis qui sont des trésors dans nos cœurs.

  • Or, ces partenaires de vie doivent nous permettre, à leur tour, de « marcher léger ». Qui aime se mettre sur le dos pour nous rappeler nos échecs, nous murmurer où aller et quels chemins éviter ne favorise ni notre épanouissement ni notre bonheur.
  • Marcher sans poids, c’est savoir mettre de côté ce qui fait mal, ce qui met son veto à notre estime de soi et à notre identité.
  • Avancer dans la liberté implique aussi de savoir quelles sont nos priorités. C’est un exercice de réflexion que nous vous invitons à réaliser dès maintenant.

Une fois que nous savons ce qui est le plus important pour nous, il suffit de se battre pour cela. Tout le reste est secondaire.

femme qui marche

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L’amour de soi est une relation qui devrait durer toute une vie

Le bonheur est un état qui va et vient, nous le savons. Nous comprenons également que la chose fondamentale est d’avoir cet équilibre interne où les pensées s’harmonisent avec nos émotions et, à leur tour, avec les actions que nous réalisons chaque jour.

  • Ce mécanisme parfait où l’esprit et les émotions vont de pair pour être des créateurs calmes de notre réalité repose également sur une construction psychologique essentielle : l’amour de soi.
  • L’amour de soi est ce lien qui nous unit à nous-mêmes et non à côté de personne. Ce ne sont pas les autres qui vous disent quand vous devriez être heureux ou non selon leurs caprices.
  • C’est nous-mêmes qui devons lutter chaque jour pour notre bien-être par l’amour de soi.

Quand une personne est bien dans sa peau, quand elle éteint ses peurs et sème son horizon d’illusions, alors le bonheur vient de l’intérieur pour embrasser ceux qui l’entourent. C’est quelque chose qui vaut la peine d’être promu.


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  • Steimer, T. (2002). The biology of fear-and anxiety-related behaviors. Dialogues in clinical neuroscience, 4(3), 231.
  • Post, S. G. (2005). Altruism, happiness, and health: It’s good to be good. International journal of behavioral medicine, 12(2), 66-77.

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