Le merveilleux art d'être soi-même : 3 étapes pour mettre cela en œuvre

Au lieu de chercher continuellement à plaire aux autres, nous devons oser être unique. Car être soi-même nous aidera à nous accepter tels que nous sommes, en nous respectant et en faisant valoir notre propre identité.
Le merveilleux art d'être soi-même : 3 étapes pour mettre cela en œuvre
Valeria Sabater

Rédigé et vérifié par la psychologue Valeria Sabater.

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

L’art d’être soi-même requiert de fortes doses de courage. Elles sont nécessaires car nous vivons dans une société qui s’efforce de créer des personnes similaires et dans laquelle sortir de ces modèles établis implique parfois d’être montré du doigt.

Pendant les premières étapes de la vie, nous nous laissons guider par ce que les autres décident pour nous. Nous l’avons tous vécu ainsi : enfant, on nous apprend ce qui est bon et ce qui est mal.

Arrivés à l’adolescence et à la jeunesse, nous nous conformons à nos pairs pour être acceptés et reconnus. Ne pas avoir un style déterminé et suivre les modes établies suppose aussi de souffrir du rejet.

D’une certaine manière, nous passons tous par des périodes de complexité où, au lieu d’être nous-même, nous sommes ce que les autres attendent.

Mais ce moment finit toujours par arriver. Ce moment exceptionnel où nous arrêtons tout pour nous poser cette question presque vitale : “qui suis-je vraiment ?”

Au lieu de concevoir cette phrase comme quelque chose d’inutile, nous devrions l’appréhender avec toute l’importance qu’elle mérite.

Quand quelqu’un se rend compte de qui il est en réalité, il découvre que beaucoup des choses et des personnes qui l’entourent ne lui conviennent pas.

Il n’y a pas d’équilibre, il n’y a pas d’harmonie. C’est le moment d’entamer certains changements.

Nous vous proposons de réfléchir à cela dans les 3 points suivants.

1. Être soi-même, c’est accepter sa propre identité

Accepter être soi-même.

Être soi-même, c’est comme porter dans le cœur un être très spécial, et délicat en même temps. Lorsque nous ne lui sommes pas fidèles, il est blessé.

  • Il faut éclaircir quelque chose. L’identité ne se forme pas à partir d’actes fortuits ou temporaires. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, si vous n’avez pas de travail, vous ne devez pas vous dire “je suis un raté”.
  • De même, si vous venez de traverser une rupture, cela ne signifie pas que vous ne méritez pas d’être aimé.
  • Être soi-même n’implique pas d’accepter ces faits fortuits. C’est se nourrir de nos racines, de tout le vécu et le ressenti pour obtenir notre propre perspective des choses, de manière globale et positive.

Souvenons-nous, avant tout, de quelque chose : quand on découvre sa véritable identité, elle doit être fidèle aux principes qui la définissent.

Pourquoi brisons-nous cet accord avec nous-mêmes ?

  • Nous mettons d’abord en priorité le plaisir des autres.
  • Par peur. Parfois, nous craignons de nous montrer dans toute notre intégrité et plénitude par peur de décevoir ou de ne pas être comme les autres attendent.
  • Il y a des personnes qui brisent l’accord avec elles-mêmes car elles ne s’aiment pas telles qu’elles sont. Ne pas s’accepter physiquement et émotionnellement est, sans aucun doute, une source de frustration très dangereuse.

2. Les étiquettes que d’autres nous mettent ne servent à rien et n’ont pas de valeur

Savoir être soi-même.

Notre monde et la société a un type de défaut très particulier : celui de punir, de juger, d’étiqueter…

  • L’être humain a besoin d’étiqueter et de juger pour avoir une sensation de contrôle sur les autres. “Si j’étiquette cette personne de personne maladroite ou ridicule, elle le pensera et j’aurai un pouvoir sur elle.”
  • Peut-être qu’au début, nous nous laissons emporter par ces jugements que d’autres nous imposent gratuitement. Cependant, il est nécessaire de sauter le pas et de voir ces mots comme ils sont : du bruit, des mots vides dans des esprits fermés.
  • Ce que d’autres disent ou pensent de vous est leur problème. C’est leur univers particulier. Cela ne doit pas vous affecter car la seule chose qui vous rendra heureux, c’est de vous sentir vous-même, en toute liberté.

3. Être soi-même implique aussi de faire des changements

Etre soi-même et changer.

Stabiliser sa propre identité ne signifie pas créer des racines inamovibles. Car qui refuse de se changer soi-même ne se permet pas de grandir et ne pourra jamais mieux s’adapter à son environnement.

Carl Rogers a été l’un des psychologues les plus influents du XXème siècle. Sa théorie humaniste nous a apporté cette approche exceptionnelle avec des axes essentiels :

  • Nous développons notre personnalité pour atteindre nos objectifs de vie. 
  • Au moment où nous nous acceptons nous-même, nous nous permettons de changer pour atteindre nos rêves.

Il est possible que cette idée vous semble un peu contradictoire. Cependant, il suffit de réfléchir à un petit exemple :

  • Vous êtes dans une relation de couple très compliquée. Au final, vous décidez de sauter le pas et de briser le lien.
  • Vous le faites car vous savez ce que vous voulez et ce que vous ne voulez pas, car vous souhaitez “être vous-même” et ne pas maintenir ce succédané de bonheur où les deux personnes se font du mal entre elles.
  • Quitter cette relation provoque un changement dans votre être intérieur. Vous devenez plus fort, car vous avez réussi à vous souvenir de ce que vous méritez.

Changer, en réalité, c’est se permettre de continuer à être soi-même.

Pour conclure, l’art d’être qui nous souhaitons être vraiment demande avant tout de nous accepter. Puis, nous avançons grâce à chaque triomphe et chaque erreur, pour construire notre identité.

Toujours avec bonheur et avec le besoin clair d’être une meilleure personne chaque jour. Passez à la pratique !


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