Les premiers symptômes de la psychose que vous devriez connaître
Connaître les premiers symptômes de la psychose est une première étape pour comprendre comment ce trouble mental se produit. Car une poussée psychotique a tendance à avoir un impact profond à la fois pour ceux qui en font l’expérience et pour ceux qui en sont les spectateurs.
Souvent, il est difficile de comprendre ce qui se passe ; c’est comme si “quelque chose avait cliqué ” disent certains. Dans tous les cas, la psychose est une maladie qui affecte le cerveau et son fonctionnement. Par conséquent, cela conduit à des situations dans lesquelles le comportement est incompréhensible. Ainsi, il est essentiel de sensibiliser pour éviter la stigmatisation.
Qu’est-ce que la psychose ?
Parler de psychose fait référence à une maladie mentale qui a tendance à se présenter de diverses manières. Cependant, leur dénominateur commun est la perte du sens des réalités. On estime que les premiers symptômes surviennent entre 20 et 30 ans.
Cependant, entre 20 et 40 % des patients présentent les premières manifestations cliniques avant l’âge de 20 ans. Concernant l’étiologie, la psychose est multifactorielle. C’est-à-dire qu’il existe de multiples causes (génétiques, biologiques, vulnérabilité au stress, environnementales, etc.).
La composante génétique joue un rôle important, bien qu’insuffisante à elle seule. C’est la combinaison de tous les facteurs qui prédispose plus ou moins à vivre un épisode psychotique.
En général, un épisode psychotique se présente comme suit :
- Avec des symptômes prodromiques. Ils sont ambigus ou vagues. Par conséquent, il est souvent difficile de les détecter si vous n’êtes pas informé sur le sujet. Dans tous les cas, ils fonctionnent comme une alerte précoce.
- Phase aigüe. Les symptômes sont clairs ; hallucinations, délires et pensée désorganisée.
- Phase de référencement. Il fait référence à la disparition progressive des symptômes et à la guérison.
Les premiers symptômes de la psychose
Connaître les premiers symptômes de la psychose est crucial pour les patients et les personnes qui les entourent. Ces manifestations évoluent généralement avec le temps, bien que beaucoup puissent être traitées avec un traitement.
Pour être plus précis, les signes de la maladie comprennent les suivants :
- Changements d’humeur, qui durent dans le temps. Il ne s’agit pas seulement de “passer une mauvaise journée”.
- Nervosité et anxiété.
- Difficulté de concentration.
- Négligence dans les consignes d’hygiène.
- Problèmes de sommeil.
- Discours incohérent.
- Difficultés à démarrer ou à poursuivre une tâche. Manque de motivation.
- Altérations au cours de la pensée. Les expressions typiques sont la désorientation, la difficulté à comprendre ce qui se passe et l’incapacité à faire la distinction entre la réalité et la fantaisie.
- Hallucinations. Il s’agit d’avoir la perception que quelque chose existe, même si ce n’est pas le cas. Par exemple, la personne rapporte parfois entendre des voix.
- Délires. Cela fait référence à la croyance que quelque chose se passe et est réel. Par exemple, la personne croit qu’elle est suivie ou surveillée.
Approche de la psychose
Pour l’approche de la psychose, il est important de prendre en compte certaines coordonnées. Parmi elles, les recommandations suivantes se démarquent :
- Elle doit être abordée de manière interdisciplinaire. En d’autres termes, le suivi doit être effectué par différents professionnels de la santé ; des psychiatres et psychologues au personnel soignant, aux compagnons thérapeutiques et à tous ceux qui sont nécessaires.
- Renforcer le contexte et l’entourage relationnel du patient présentant des symptômes de psychose.
- Maintenir la continuité du traitement pharmacologique. Il est important d’atteindre l’adhésion à la médication prescrite, car elle favorise l’amélioration et prévient les rechutes. Dans ce même sens, la consommation de stimulants, de drogues et d’alcool est déconseillée.
- Travail sur les compétences sociales et émotionnelles. Ainsi, la personne pourra développer des ressources pour exprimer ses émotions et faire face aux conflits.
- Favoriser l’accompagnement social et l’intégration. Il faut que la personne puisse faire partie d’une communauté, qu’elle puisse poursuivre ses études ou exercer une activité de façon continue. Les routines qui apportent une certaine prévisibilité à la journée fonctionnent très bien pour ces diagnostics.
Travail sur la psychoéducation
Ce point doit être souligné, car il concerne non seulement le patient, mais également sa famille. Dans la plupart des rechutes, des situations liées au stress et à un dérèglement émotionnel et affectif ont été identifiées.
En ce sens, le sentiment d’être effondré et submergé est apparu, qui a ensuite dérivé ou s’est « enchaîné » avec une diminution de la conscience et une désinhibition comportementale et affective. Si nous enseignons à détecter ces signes, une intervention précoce peut être réalisée.
De plus, si des rechutes sont à prévoir, elles affectent également la confiance de la personne et de sa famille quant à l’amélioration ou au rétablissement.
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L’éducation sur les premiers symptômes de la psychose est essentielle
Dans un premier temps, la psychoéducation sur les premiers symptômes de la psychose permet à la famille et aux patients d’acquérir des ressources pour faire face à ce trouble mental. De même, cela joue un rôle important dans l’observance du traitement et la prévention des rechutes.
Il arrive que les maladies soient souvent vues comme un catalogue de symptômes. Bien que comme le dit la phrase “il n’y a pas de maladies, mais des malades”. Avec cela, nous voulons préciser qu’il a différentes formes d’expression selon le patient, au-delà des signes “universels”.
Être en mesure d’éduquer sur les signes avant-coureurs et de fournir des directives spécifiques est essentiel pour renforcer les facteurs de protection et réduire ceux qui sont à risque. En ce sens, il est également essentiel de comprendre les moments de la maladie pour encourager la personne et ne pas lui mettre la pression.
En fin de compte, l’application de la psychoéducation doit être axée sur les soins aux personnes qui s’en occupent. C’est-à-dire la possibilité de demander de l’aide, de partager des tâches et de fournir des ressources pour apprendre à gérer des situations difficiles.
Ceci est très nécessaire car, comme dans toute situation de maladie, le risque de tomber dans l’usure de sa propre santé ou le syndrome d’épuisement professionnel est élevé.
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