Mythes autour des aliments cancérigènes

Très souvent, l'opinion publique et les associations activistes associent certains aliments avec le développement du cancer. Parmi les produits les plus critiqués figurent les aliments génétiquement modifiés. Ces déclarations sont-elles réellement fondées ? 
Mythes autour des aliments cancérigènes

Dernière mise à jour : 25 mai, 2022

Il est vrai que l’on trouve des composants cancérigènes dans les aliments, mais les informations existantes méritent d’être nuancées. C’est pourquoi nous vous invitons ici à découvrir quels sont les mythes autour des aliments cancérigènes.

Le cancer est la deuxième cause de mortalité dans les pays développés. La probabilité de souffrir d’un cancer augmente avec l’âge, et est étroitement liée à la quantité d’agents cancérigènes auxquels nous nous exposons tout au long de notre vie, entre autres.

Certains de ces agents cancérigènes se trouvent dans les aliments que nous consommons. Les preuves scientifiques qui prouvent la relation entre l’alimentation et le développement du cancer sont de plus en plus nombreuses.

Néanmoins, le cancer est une maladie multifactorielle, c’est-à-dire que plusieurs facteurs sont responsables de l’apparition de la maladie. L’alimentation et la génétique sont, par exemple, quelques-uns de ces facteurs responsables.

De nombreux articles affirment que la consommation de certains aliments conduit à l’apparition de cette maladie. Néanmoins, dans la plupart des cas, ces affirmations doivent être nuancées.

Découvrez ici les principaux aliments considérés comme cancérigènes ainsi que quelques nuances concernant ces affirmations.

Aliments cancérigènes : les viandes transformées

Certaines viandes possèdent des composants nitreux ou des amines aromatiques pour une raison toute simple : ces composants font que les aliments se conservent plus longtemps. C’est particulièrement le cas des viandes marinées, séchées ou encore salées.

Ces composants peuvent entraîner des risques pour la santé, car ils ont un fort potentiel cancérigène.

Néanmoins, une alimentation équilibrée suffit à prévenir les éventuels effets négatifs de ces composants sur la santé. Par alimentation équilibrée, nous entendons une alimentation riche en aliments d’origine végétale et pauvre en viandes.

Aliments cancérigènes : les boissons rafraîchissantes

les boissons rafraîchissantes sont des aliments cancérigènes

Une consommation excessive de boissons rafraîchissantes peut nuire à la santé, car ces produits sont riches en sucre. Ils favorisent alors une forte augmentation du taux de glycémie de l’organisme.

Les boissons dites light ne sont pas meilleures pour la santé. Même si ces boissons sont plus pauvres en sucre, elles contiennent des substituts chimiques et des édulcorants artificiels qui sont loin d’être bénéfiques pour la santé.

Certains de ces composants ont un fort potentiel cancérigène. Cela ne veut pas dire pour autant qu’ils provoquent le cancer.

L’idéal est de limiter sa consommation de boissons rafraîchissantes afin de prévenir d’éventuels dommages dans l’organisme. Ce qui est certain c’est qu’une consommation excessive, à la longue, finit par endommager votre organisme et nuire à votre santé.

Aliments cancérigènes : les organismes génétiquement modifiés

les organismes génétiquement modifiés sont des aliments cancérigènes

Nombreux sont les opposants aux organismes génétiquement modifiés (OGM). Néanmoins, cette position de refus et de rejet envers cette technologie est généralement basée sur des aspects éthiques concernant la commercialisation et la production de ces aliments, et non pas sur le produit en lui-même.

On trouve quand même de nombreuses déclarations qui affirment que la consommation des organismes génétiquement modifiés n’est pas sûre et peut provoquer l’apparition de cancers.

Dans ces déclarations, les coupables désignés sont les herbicides et les pesticides utilisés sur ce type d’aliments. Pour comprendre cela, il convient d’avoir quelques notions de base sur les organismes génétiquement modifiés.

Les caractéristiques des organismes génétiquement modifiés

Les principales caractéristiques des cultures des organismes génétiquement modifiés sont la résistance aux insectes et la tolérance face aux mauvaises herbes.

La première de ces caractéristiques est possible grâce à une protéine d’origine bactérienne, laquelle était utilisée dans les années 30 dans l’agriculture organique.

La deuxième caractéristiques est liée à l’insertion d’un gène bactérien dans la culture. Ce gène produit une protéine qui accroît la résistance de l’herbicide glyphosate.

L’utilisation de cet herbicide est l’un des aspects les plus controversés autour des organismes génétiquement modifiés. Néanmoins, depuis 1974, il existe un dossier catégorique sur la fiabilité de ce produit.

De plus, de nombreuses études scientifiques affirment que le glyphosate ne constitue pas un facteur de risque.

La peur autour de la consommation d’aliments génétiquement modifiés est essentiellement basée sur le manque de connaissances.

Afin d’améliorer les caractéristiques de ces aliments, on modifie certains fragments de leur ADN. L’ADN, présent dans tous les aliments, est consommé et se dégrade dans l’estomac en ne faisant aucun mal à l’organisme.

Étant donné leurs caractéristiques, les aliments génétiquement modifiés sont soumis à un processus rigoureux d’évaluation de risques à l’échelle internationale.

Les résultats de ces évaluations démontrent que les cultures de ces aliments ne présentent pas un plus grand danger pour la santé que les cultures traditionnelles.

 


Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


  • American Cancer Society. “What Causes Cancer?“. Consultado el 26 de marzo de 2016. Disponible en: http://www.cancer.org/cancer/cancercauses/
  • Mink P.J., Mandel J.S., Lundin J.I. & Sceurman B.K. (2011). Epidemiologic studies of glyphosate and non-cancer health outcomes: a review., Regulatory Toxicology and Pharmacology, 61 (2): 172-184
  • Mink P.J., Mandel J.S., Sceurman B.K. & Lundin J.I. (2012). Epidemiologic studies of glyphosate and cancer: a review., Regulatory Toxicology and Pharmacology, 63 (3): 440-452
  • European Commission, 2010. A decade of EU-funded GMO research (2001 – 2010). Disponible en: http://ec.europa.eu/research/biosociety/pdf/a_decade_of_eu-funded_gmo_research.pdf

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.