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Les laboratoires du monde entier unissent leurs forces pour trouver des vaccins et des médicaments efficaces contre le coronavirus. Néanmoins, une tâche essentielle de la recherche consiste à identifier le patient zéro afin d'éviter de futures épidémies.
Le coronavirus (COVID-19) s’est répandu de manière irrépressible à travers le monde, monopolisant l’attention des médias et des gouvernements. Pourtant, parmi tout le battage médiatique, il existe un facteur qui passe souvent inaperçu : l’importance du patient zéro dans une pandémie.
Quelque chose nous rappellera à tous, de manière lointaine, le début de cette pandémie mondiale. L’accent est mis sur un marché de fruits de mer dans la ville de Hubei (Chine). A partir de là, les lignes de recherche sont floues : les chauves-souris ou le pangolin ont-ils été les premiers foyers de la maladie ? Qui exactement a été la première personne infectée ?
Tout cela peut sembler redondant à ce stade, alors pourquoi gaspiller des moyens pour découvrir quelque chose qui s’est déjà produit ? La réponse est simple mais claire : la connaissance du début de cette pandémie permettra d’éviter que de telles situations ne se reproduisent. Lisez la suite si vous souhaitez en savoir plus sur le patient zéro de ce virus.
Le patient zéro ou cas index répond au premier cas qui suscite l’attention du chercheur et donne lieu à une série d’actions, de visites et de démarches nécessaires pour connaître un foyer d’infection. Dans un premier temps, il existe trois types de cas index :
Cette terminologie peut sembler quelque peu redondante ou difficile à comprendre, mais restons-en à un seul message : le cas index peut être n’importe lequel des 3. Ce qui importe dans le cas du patient zéro, ce n’est pas tant de savoir s’il est le premier ou le deuxième à être infecté, mais d’alerter les autorités sanitaires et de mettre en place le mécanisme de recherche.
Nous ne saurons jamais qui est le premier à avoir été infecté par une maladie comme le COVID-19, qui est souvent asymptomatique, de sorte que ce qui déclenche les alarmes sera toujours le centre d’attention.
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Cette nouvelle est surprenante : le premier cas de coronavirus signalé semble avoir eu lieu le 17 novembre 2019, selon les autorités chinoises. On pense qu’il s’agissait d’un résident de 55 ans de la ville de Hubei.
Il est clair que ces preuves sont testées rétrospectivement pour la maladie, car lorsqu’un patient se présente avec un cadre clinique, mais que la maladie n’a pas été décrite, elle est attribuée à d’autres causes.
A la fin du mois de mars de cette année, le pangolin a été désigné comme un foyer possible d’infection, et des études récentes confirment ces bases.
Une équipe de recherche, par le biais de la revue scientifique Nature, a publié les résultats de l’analyse de différents restes de pangolin congelé. Les données sont révélatrices, puisque dans 5 des 18 échantillons, on a trouvé deux souches de coronavirus qui sont jusqu’à 90 % similaires à celle qui affecte les humains.
Cela implique qu’il est plus que probable qu’une mutation du virus du pangolin ait pu s’adapter pour envahir le corps humain. Donc, si nous avons le vecteur le plus probable de la maladie et le premier patient à présenter un cadre clinique, que nous manque-t-il ?
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Le patient zéro n’est pas seulement un, mais dépend de la zone géographique. Il est essentiel de connaître l’origine de l’axe principal, mais aussi du reste du monde.
En Europe, un Allemand de 33 ans aurait pu être le premier patient européen à être infecté, selon une publication du New England Journal of Medicine (NEJM). Cela soulève plusieurs questions :
Ces questions et un nombre infini d’autres sont abordées par la recherche du cas index. Si nous connaissons la dynamique d’une pandémie mondiale, la prochaine ne prendra plus les entités gouvernementales par surprise.
Par exemple, s’il s’avère que 90 % des patients zéros de chaque pays ont contracté la maladie lors d’un voyage en avion, ce sera la première chose à contrôler lors des épidémies ultérieures.
La connaissance de base d’un événement par la recherche est la clé de la prévention. C’est pourquoi, malgré toutes les mesures prises pour éviter le prolongement d’une pandémie, il sera toujours vital d’en connaître le commencement.