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En cas de pleurite, la membrane appelée plèvre s'enflamme. Cette membrane recouvre les poumons et lorsqu'elle est altérée, son principal symptôme est la douleur. Dans cet article, nous vous expliquons les causes de la pleurite et ses traitements.
La pleurite est également appelée pleurésie. Ces deux termes désignent la même situation : une inflammation de la membrane thoracique, la plèvre.
La plèvre est un tissu fin qui recouvre les poumons et les sépare de la paroi thoracique. En réalité, la plèvre se constitue de 2 parties. L’une d’elles adhère au poumon et l’autre à la paroi même du thorax.
Entre les 2 couches de la plèvre se trouve un espace minuscule. Cet espace est dit “virtuel” parce qu’il n’existe pas ni devient visible, à moins que quelque chose l’occupe. L’air peut occuper cet espace, ce qui constitue un pneumothorax. Tout comme une substance liquide, qui se transforme en épanchement pleural.
En effet, il n’est pas rare que la pleurite soit associée à un épanchement pleural. Lorsque la plèvre est enflammée, elle peut produire un liquide inflammatoire qui se dépose dans l’espace pleural. Cela indique que différents troubles de la plèvre peuvent répondre à une même cause.
Les causes de la pleurésie sont diverses. Parmi les troubles qui peuvent entraîner une inflammation, on trouve :
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Le signe caractéristique de la pleurite est la douleur thoracique. En général, il s’agit d’une douleur intensemais intermittente, qui est exacerbée en toussant et en effectuant des inspirations profondes.
La dyspnée disparaît avec la douleur. En effet, la dyspnée est ce que l’on appelle le manque d’air perçu par la personne, que ce soit à l’inspiration ou à l’expiration. Comme dans un cercle vicieux, un effort excessif pour respirer peut aggraver la douleur thoracique. Les autres symptômes dépendront de l’origine de la pleurite :
Si la pleurite s’accompagne d’un épanchement pleural, la douleur caractéristique variera légèrement. Le liquide accumulé dans l’épanchement augmente la douleur dans certaines positions et postures du corps. La dyspnée est également plus évidente à cause de la pression de l’épanchement sur le poumon
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Le traitement de la pleurite dépendra en grande mesure de la cause à l’origine. Rappelez-vous qu’il ne s’agit pas d’une maladie avec une entité en soi-même, mais plutôt d’une situation dérivée d’une autre pathologie.
La douleur de la pleurite se gère avec des anti-inflammatoires, indépendamment de la cause originale. Un médicament couramment utilisé dans la gestion de la douleur est l’ibuprofène. Dans les cas les plus graves, on peut recourir à la morphine et ses dérivés.
D’autre part, lorsque la douleur est accrue par la toux, l’utilisation d’antitussifs est possible. Cependant, ils ne sont pas toujours recommandés car la toux est un mécanisme de défense qu’utilise l’organisme pour résoudre une situation atypique.
Concernant les infections, le traitement sera à base d’antimicrobiens qui agit contre l’agent envahissant. Il existe des protocoles pour la pneumonie, les infections fongiques et les cas de grippes qui déterminent les mesures à prendre à chaque étape.
Par ailleurs, si l’épanchement pleural est associé à la pleurésie, le médecin évaluera la nécessité de pratiquer un drainage. En effet, le liquide contenu dans la plèvre peut être évacué vers l’extérieur avec certaines procédures. Tous les épanchements ne nécessitent pas un drainage.
Enfin, l’existence d’une pleurite oblige toujours à en trouver la cause. Les professionnels de la santé feront appel aux méthodes complémentaires qu’ils considèrent adéquates pour établir diagnostic. Une fois la cause établie, un traitement peut être effectué pour résoudre la situation sous-jacente.