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L'objectif du traitement de la thrombophlébite superficielle est d'éviter qu'elle n'évolue vers une thrombophlébite profonde.
Une inactivité prolongée, suite à un traumatisme ou à une intervention chirurgicale, peut entraîner la formation de caillots, qui empêcheront la circulation sanguine normale. Cette situation peut provoquer ce que l’on appelle une thrombophlébite superficielle et affecter directement notre santé et notre qualité de vie.
La thrombophlébite est un processus inflammatoire dû à la formation d’un caillot de sang ou d’un thrombus dans une veine qui obstrue la circulation sanguine. Elle se produit le plus souvent dans les jambes ou les membres inférieurs. Selon la veine affectée, les thrombophlébites peuvent être de deux types :
La thrombophlébite profonde se produit dans le système veineux profond, qui alimente les muscles et les tissu. Elle peut entraîner des complications très graves, comme l’embolie pulmonaire.
La thrombophlébite superficielle affecte principalement la grande saphène. Il s’agit de la grande veine superficielle présente dans la cuisse et la jambe. Jusqu’à présent, on percevait la thrombophlébite superficielle comme autolimitée et relativement bénigne. Toutefois, il faut tenir compte du fait qu’elle peut entraîner l’apparition d’une thrombose veineuse profonde et d’autres complications.
L’incidence de la thrombose superficielle n’est pas très claire. Pourtant, on pense qu’elle est plus forte que celle de la thrombophlébite veineuse profonde, qui touche environ 1 personne sur 1000.
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Le diagnostic est basé sur l’apparition des symptômes suivants :
La thrombophlébite superficielle partage de nombreux facteurs étiologiques avec d’autres troubles thrombotiques. De tous les facteurs de risque associés au développement d’une thrombophlébite superficielle, le plus important et le plus cliniquement identifiable est la maladie des varices.
Autres causes fréquentes associées à l’apparition de thrombophlébites :
Le traitement actuel vise à soulager la douleur, l’inflammation et surtout à prévenir la progression vers une thrombophlébite veineuse profonde. On estime que le risque de progression vers une thromboembolie veineuse est d’environ 5 %.
En outre, les patients qui présentent des thrombus au-dessus du genou, c’est-à-dire près de la jonction saphéno-fémorale, ou des caillots de plus de 5 cm, sont considérés comme des patients à risque de complications thromboemboliques.
Le traitement repose sur l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour le soulagement de la douleur locale, comme l’ibuprofène ou le naproxène. Dans les cas plus graves ou lorsque des facteurs de risque existent, les anticoagulants de faible poids moléculaire, comme certaines héparines, semblent également indiqués. Cette molécule est largement prescrite après une chirurgie comme prévention contre la formation de caillots.
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N’oubliez pas que le risque de souffrir d’une thrombophlébite augmente lorsqu’une situation d’inactivité se maintient dans le temps. Cette situation peut être déterminée par un long voyage, un processus chirurgical ou par la conséquence d’une maladie, comme l’obésité. Afin de prévenir la formation d’un caillot de sang, nous pouvons :
Aujourd’hui, les connaissances médicales sur la thrombose veineuse superficielle sont plus nombreuses, ce qui a changé le paysage en ce qui concerne le diagnostic et le traitement de cette maladie. Jusqu’à il y a dix ans, on la considérait comme une pathologie diagnostique banale et simple, associée à aucun traitement clair.
Cependant, la thrombose veineuse superficielle se classe désormais comme une pathologie potentiellement grave, car on l’associe souvent à une thrombose du système veineux profond et aux conséquences fatales qui en découlent, comme l’embolie pulmonaire.