Engagement cérébral (hernie cérébrale) : symptômes et causes

L'engagement cérébral est un terme utilisé en médecine pour faire référence au déplacement de certaines structures de l'encéphale.
Engagement cérébral (hernie cérébrale) : symptômes et causes
Nelton Abdon Ramos Rojas

Rédigé et vérifié par le médecin Nelton Abdon Ramos Rojas.

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Un engagement cérébral est un déplacement des tissus dans le cerveau. Le tissu cérébral, les vaisseaux sanguins et lymphatiques, puis le liquide céphalo-rachidien se déplacent de forme anormale.

Le développement d’un engagement cérébral dans le cerveau peut entraîner de graves conséquences pour le patient. Les symptômes varient selon les zones affectées.

Les symptômes les plus communs de l’engagement cérébral

  • Hypertension
  • Céphalées ou maux de tête qui peuvent varier en intensité.
  • Faiblesse ou fatigue générale.
  • Nausées, perte de conscience, et dans les cas plus graves, état de coma.
  • Faiblesse dans le pouls. Les battements du cœur se produisent aussi de manière irrégulière, avec un risque élevé de souffrir d’un arrêt cardiaque. Dans ce cas, c’est le cœur qui n’est pas capable de continuer à battre, le patient n’a donc plus de pouls.
  • Difficultés pour mener à bien la ventilation normalement. Le cycle respiratoire est faible et ne suit pas un rythme défini. Si la situation médicale s’aggrave, il est possible que le patient souffre d’un arrêt respiratoire.
  • Altérations dans les yeux qui démontrent une dilatation des pupilles. De plus, certains patients perdent la capacité de bouger un ou deux yeux.
  • Perte des fonctions qui concernent la zone du tronc cérébral. Le patient perd ainsi certains réflexes comme les nausées, la réaction des pupilles à la lumière et même le clignement des yeux.
Un cerveau.
Les symptômes de ce phénomène sont très variables et dépendent de la zone du cerveau affectée.

Les causes possibles

Pour l’instant, il n’a pas été possible d’identifier le processus à l’origine de l’engagement cérébral. Cependant, les enquêtes convergent vers l’hypothèse selon laquelle cette altération apparaît en raison d’une augmentation de la pression sur une zone du cerveau. Une augmentation anormale de la pression dans le cerveau finirait par faire déplacer d’autres tissus brusquement.

Certains chercheurs en médecine ont signalé les possibles causes ou déclencheurs d’un engagement cérébral. Parmi les causes les plus communes, nous pouvons citer les suivantes :

  • Développement de tumeurs au cerveau. Ce type d’altérations peut puiser son origine dans le cerveau, ou peut surgir à partir de la présence d’une tumeur dans une autre région du corps. Dans ce cas, il se peut que des cellules cancérigènes se soient déplacées vers cet organe pour former une nouvelle tumeur (métastase).
  • Hémorragie dans la zone. Il y a une accumulation de sang dans cet organe suite à la rupture d’un vaisseau sanguin du cerveau.
  • Inflammation ou gonflement de l’encéphale qui peut présenter différentes causes. Par exemple : un accident vasculaire cérébral ou une radiothérapie.
  • Malformations ou changements congénitaux dans la structure osseuse du crâne.
  • Présence d’abcès provoqués par une infection d’origine bactérienne ou fongique. Il y a une accumulation dans la région cérébrale de pus ainsi que d’autres éléments.
  • Formation d’œdèmes. Un œdème est une accumulation anormale de liquides dans une région du corps. Dans ce cas, il peut présenter de nombreux déclencheurs comme un traumatisme cérébrale ou un AVC, entre autres choses.
  • Hydrocéphalie.
Radio d'un engagement cérébral.
L’augmentation de la pression intra-crânienne est le principal déclencheur du processus d’engagement cérébral.

Le diagnostic de l’engagement cérébral

Tout d’abord, il faut vérifier l’ensemble des symptômes. Pour cela, on peut réaliser différents examens physiques, puis effectuer une révision de l’histoire clinique du patient.

Il faut ensuite identifier la cause de l’augmentation de la pression intra-crânienne. En règle générale, des examens pour obtenir des images internes de la zone du cerveau sont effectués. Les techniques les plus employées sont la radiographie, la résonance magnétique (IRM) et la tomographie axiale calculée par ordinateur (TACO).


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