
Certains bébés ont une petite échancrure dans le bas du dos. Cette zone est également appelée région lombaire ou région…
Les maladies respiratoires sont courantes chez les nouveau-nés et elles peuvent être très dangereuses. Les identifier et les traiter à temps permet de sauver des vies.
Les maladies respiratoires chez les nouveau-nés sont assez courantes mais elles doivent être évaluées et traitées à temps pour éviter toutes complications sérieuses.
Les poumons sont le dernier organe à se développer chez le fœtus avant la naissance. Ils sont donc susceptibles de présenter des problèmes majeurs. C’est particulièrement vrai si le bébé naît prématuré. Les poumons risquent alors de ne pas être complètement développés et ils sont donc davantage exposés au risque.
Il peut également y avoir des facteurs génétiques qui provoquent des problèmes respiratoires chez les nouveau-nés. Parmi les autres raisons qui peuvent faire apparaître des difficulté respiratoires chez les nouveau-nés, on peut citer les accouchements compliqués ayant entraîné une diminution de la circulation sanguine du bébé ou encore les infections post-natales.
Dans tous les cas, le traitement est essentiel car les maladies respiratoires peuvent avoir de graves conséquences. Il s’agit en effet d’une des principales causes de décès chez les nouveau-nés.
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Les principaux symptômes que les médecins cherchent à identifier immédiatement après l’accouchement et dans les jours qui suivent sont les suivants :
Les types de maladies respiratoires que les nouveau-nés peuvent contracter sont très variés. Voici les principales d’entre-elles :
Elle se produit lorsque le bébé cesse de respirer pendant environ 20 secondes. Elle se développe généralement lorsque les poumons n’ont pas atteint un niveau de maturité suffisante.
Lors de l’apnée, le pouls du bébé se met à ralentir. Une bradycardie ou un ralentissement du rythme cardiaque peut alors se produire. En outre, on peut également constater une cyanose. La peau se décolore alors et peut virer au bleu.
Elle est fréquente chez les enfants nés par césarienne et chez les prématurés. Cette complication disparaît généralement en moins de 24 heures lorsque le bébé reçoit de l’oxygène.
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Les bébés prématurés ont un pourcentage élevé de risque de développer une pneumonie parce que leurs poumons ne sont pas complètement développés.
Le méconium, qui constitue les premières selles du bébé, peut parfois être inhalé par le bébé pendant l’accouchement. Cela peut provoquer une infection qui conduit à une pneumonie.
Cette pathologie est également plus fréquente chez les prématurés, en particulier chez ceux qui sont nés entre la 36e et 39e semaine de grossesse.
À ce stade de la formation du bébé, le surfactant n’a pas encore été produit. Le surfactant est une substance qui protège les poumons et les aide à se gonfler d’air sans pour autant exercer de pression sur les alvéoles. Cela peut provoquer un affaissement des poumons.
Cette complication ne se développe pas spontanément chez le bébé. Elle est en fait l’effet des traitements reçus par un bébé prématuré. Donner de l’oxygène au bébé est bien évidemment nécessaire pour lui sauver la vie. Cependant, cela peut aussi endommager ses poumons délicats. Si cela se produit, le bébé peut alors avoir des difficultés à respirer.
Le pneumothorax se produit lorsqu’il reste de l’air entre les poumons et la poitrine à la naissance. Cela exerce alors une pression sur le nouveau-né. Lorsque cette maladie survient, le bébé a la peau bleutée et il a du mal à respirer. On doit alors prendre en charge le bébé immédiatement par la pose d’un cathéter pour l’aider à éliminer l’air emprisonné.
Il existe d’autres complications au niveau des poumons ou des voies respiratoires moins courantes mais tout aussi graves. On peut par exemple citer :
Les maladies respiratoires sont difficiles à prévoir et à prévenir. Néanmoins, nous vous conseillons de suivre les conseils suivants pendant la grossesse :
En tout état de cause, être capable de maintenir une grossesse saine permet de réduire les risques d’accouchement prématuré et donc d’éviter que les poumons du bébé ne soient pas complètement développés à la naissance.