Lymphome non Hodgkinien : causes et traitement

Un lymphome non Hodgkinien peut causer des symptômes généraux tels que la fièvre et une perte de poids.
Lymphome non Hodgkinien : causes et traitement
Leonardo Biolatto

Rédigé et vérifié par le médecin Leonardo Biolatto.

Dernière mise à jour : 27 mai, 2022

Le lymphome non Hodgkinien est un type de cancer qui prend naissance dans les cellules du système lymphatique. Plus concrètement dans les lymphocytes. Ce type de cancer se nomme ainsi pour le différencier de l’autre groupe de lymphomes, le lymphome de Hodgkin.

La différence principale entre le lymphome de Hodgkin et le non Hodgkinien est la forme et les caractéristiques des cellules. Toutefois, lorsque nous parlons de lymphome non Hodgkinien, nous faisons également référence à un groupe qui présente différents sous-types de tumeurs.

Selon les dernières statistiques, ces tumeurs représentent 4 % de tous les cancers. On estime qu’environ 77 000 personnes ont reçu un diagnostic de lymphome non Hodgkinien l’année dernière. Cela comprend les adultes et les enfants.

Bien qu’il puisse survenir à tout âge, l’incidence augmente à partir de 65 ans. Dans cet article, nous vous en disons davantage sur le lymphome non Hodgkinien.

Qu’est-ce qu’un lymphome non Hodgkinien ?

Comme nous venons de le mentionner, un lymphome non Hodgkinien est un cancer qui nait dans les lymphocytes. Il s’agit de cellules du système immunitaire qui aident à combattre les infections et autres agressions survenant dans notre organisme.

Tous les lymphomes peuvent commencer n’importe où dans le corps où il y a du tissu lymphoïdeCe tissu se trouve principalement dans les ganglions lymphatiques et dans la moelle osseuse. Nous le trouvons également dans le thymus, le tube digestif, etc.

Par ailleurs, le lymphome non Hodgkinien englobe de nombreux sous-types différents de tumeurs. La classification la plus couramment utilisée fut approuvée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Ces sous-types sont classés selon le type de cellules dont ils sont issus, mais également en fonction de leur aspect ou de leurs marqueurs cellulaires.

Comme nous l’avons mentionné, ce type de cancer augmente avec l’âge. Toutefois, il existe de nombreux cas qui touchent les enfants et les adolescents. En outre, bien qu’il y ait une légère prédominance chez les hommes, il touche les deux sexes de façon presque égale.

Cellules lymphatiques.

Quels sont les symptômes ?

En réalité, le lymphome non Hodgkinien peut être difficile à diagnostiquer car, lorsqu’il engendre des symptômes, ceux-ci sont généraux. Il n’existe pas beaucoup de signes spécifiques de ce type de cancer. Néanmoins, certains signes avant-coureurs peuvent éveiller les soupçons.

Il est fréquent que la zone où il a pris naissance augmente de taille. C’est pourquoi, il est important de connaître le système lymphatique. Il peut y avoir des ganglions lymphatiques hypertrophiés dans l’aine ou le cou. Ou alors le foie ou la rate peuvent être palpables.

Par ailleurs, il y a souvent de la fièvre, une perte de poids et de la fatigue. Quand la tumeur est locale, les symptômes peuvent être causés par la compression d’un autre organe ou d’une structure. Par exemple, lorsque la rate grossit, elle provoque souvent des maux de dos.

De même, si le lymphome se trouve dans le thorax, il peut entraîner une toux ou des difficultés à respirer. C’est pourquoi, il est toujours important de faire des examens physiques complets ainsi que les tests nécessaires.

Une femme qui palpe ses ganglions du cou.

Comment traite-t-on le lymphome non Hodgkinien ?

Pour traiter un lymphome non Hodgkinien, il faut prendre en compte de nombreux facteurs. Il faut savoir avant tout s’il s’agit d’une croissance lente ou rapide. Les tumeurs à croissance lente ont un meilleur pronostic.

Si la tumeur est diagnostiquée alors qu’elle est encore localisée et peu agressive, le traitement se base généralement sur la radiothérapie. Cependant, lorsque la croissance est rapide, on utilise souvent une chimiothérapie combinée.

Enfin, ce type de cancer a un taux de survie supérieur à 60 % à 5 ans, y compris ses différents sous-types. Toutefois, il est primordial que le diagnostic soit précoce. C’est pourquoi, il est essentiel de consulter un médecin face au moindre symptôme alarmant.


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