Une technique pour détecter les tumeurs ovariennes cachées est en cous de développement

Grâce à cette nouvelle technique, les spécialistes ont pu différencier les tumeurs bénignes des tumeurs malignes et découvrir des tumeurs cachées qui auraient pu se former par métastase.
Une technique pour détecter les tumeurs ovariennes cachées est en cous de développement
Valeria Sabater

Rédigé et vérifié par la psychologue Valeria Sabater.

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Le cancer de l’ovaire est le quatrième cancer le plus fréquent au sein de la population féminine, juste derrière les cancers du poumon, du sein, colorectal et de l’endomètre. Les tumeurs ovariennes présentent généralement très peu de symptômes, il n’est donc pas étonnant que le cancer de l’ovaire soit en quatrième position.

De plus, les symptômes sont souvent confondus avec d’autres maux. Parmi ces symptômes, figurent une mauvaise digestion, des gaz ou encore de petites surcharges dans le bas du dos ou dans le bassin.

La prévention, bien qu’essentielle, n’est jamais complètement sûre. Même les examens ne sont pas en mesure de confirmer à 100 % l’absence de cellules cancéreuses. Par conséquent, les tumeurs ovariennes ne peuvent pas être définitivement exclues.

Heureusement, la science continue ses recherches pour nous offrir plus de ressources pour détecter les tumeurs ovariennes à des stades plus précoces. Depuis le centre médical de Leiden aux Pays-Bas, a été annoncé le développement d’une technique qui permettrait de détecter des cellules potentiellement dangereuses dans les ovaires. Approfondissons.

Les tumeurs ovariennes

Tumeurs ovariennes.

“Exposer d’emblée les tumeurs ovariennes” : c’est ainsi que les chercheurs ont défini la finalité de cette technique. Les oncologues soulignent que le cancer de l’ovaire, bien qu’il ne soit pas l’un des plus fréquents (environ 250 000 cas par an dans le monde), est l’un des plus complexes à traiter, car les symptômes deviennent évidents à un stade avancé.

Cependant, cela ne signifie pas que c’est l’un des cancers les plus meurtriers. Le cancer n’est pas toujours synonyme de mort. Nous devons le voir comme une bataille où nos ressources physiques, personnelles et émotionnelles maximales sont nécessaires.

Le cancer de l’ovaire nécessite généralement plus d’une intervention et plusieurs traitements. D’où l’importance de trouver un moyen de diagnostiquer plus rapidement possible un cancer de l’ovaire.

Lorsqu’une femme reçoit un diagnostic de cancer de l’ovaire, elle doit généralement subir une intervention au cours de laquelle les ovaires sont généralement retirés. Les chirurgiens doivent également tenir compte des “tumeurs ovariennes cachées”. Les métastases sont courantes.



L’agent “fluorescent” qui détecte les tumeurs ovariennes cachées

Circulation sanguine.

La nouvelle a été publiée dans les médias du monde entier. Le protagoniste de cette avancée est un agent fluorescent qui a été appelé “OTL38”. Sa fonction est simple, précieuse et vitale : détecter le cancer de l’ovaire.

Cet agent est capable de différencier les tumeurs saines des tumeurs malignes. Il serait ainsi possible d’intervenir à un stade précoce et de retirer les tissus malins avec une plus grande précision.

Les résultats des premiers tests

Jusqu’à présent, la technique a été très efficace. Elle a permis de détecter 29 % de cas supplémentaires.

Les chirurgiens accueillent favorablement cette nouvelle technique. Ils sauront à l’avance quelles zones doivent être traitées et quelles zones ou tissus sont parfaitement sains. Les blessures inutiles sont ainsi évitées.

Pouvoir éliminer tout le tissu tumoral implique sans aucun doute un taux de survie plus élevé. Si l’on tient compte du fait que cette technique ne fait que commencer, elle donnera sans doute de très bons résultats dans les années à venir. Au fil du temps, nous serons en mesure de déterminer plus précisément le nombre de femmes ayant vaincu le cancer de l’ovaire.



Une lueur d’espoir…

S’il est vrai que cette nouvelle nous remplit d’espoir, nous ne pouvons nous empêcher de penser que la plus grande réussite serait sans aucun doute d’empêcher la formation du cancer lui-même.

D’ici là, nous devons continuer de prendre soin de nous et souhaiter que les gouvernements investissent davantage dans ces recherches. Investir dans la science et la recherche, c’est investir dans la santé, dans la vie.


Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


  • Martín-Francisco, C., J. M. Lailla, and J. M. Bajo. “Patología tumoral del ovario. Clasificación y terminología de los tumores de ovario. Histogénesis y anatomía patológica.” Bajo JM, Lailla JM, Xercavins J. Fundamentos de Ginecología. Madrid: Médica Panamericana (2009): 421-432.
  • Pons, L., et al. “Tumores de ovario: patogenia, cuadro clínico, diagnóstico ecográfico e histopatológico.” MediSan 16.06 (2012): 920-931.
  • Rivas-Corchado, L., González-Geroniz, M. y Hernández-Herrera, R. “Perfil epidemiológico del cáncer de ovario.” Ginecol Obstet Mex 79.9 (2011): 562.

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.