7 mythes sur la grossesse
Il existe beaucoup de mythes sur la grossesse qui se transmettent de génération en génération. Ce sont des légendes fondées sur des croyances populaires qui n’ont pas été validées par la science, mais qui sont très bien acceptées par beaucoup de gens.
Ces croyances erronées empêchent, dans beaucoup de cas, de se sentir comme “une femme normale” quand on est enceinte. Ils vous remplissent de craintes et d’incertitudes qui, comme nous l’avons déjà dit, s’avèrent fausses.
Nous allons révéler ici certains de ces mythes sur la grossesse qui, même au 21e siècle, continuent à affliger les femmes enceintes d’aujourd’hui.
7 mythes sur la grossesse
1. La forme du ventre définit le sexe du bébé
C’est l’un des mythes les plus populaires au sujet de la grossesse qui est profondément enraciné dans la croyance populaire. Il s’agit des affirmations des grands-mères, des mères et des voisines sur la forme du ventre pour deviner le sexe du futur bébé.
La réalité est que la forme du ventre est déterminée par le tonus des muscles et de l’utérus. La position du bébé dans le ventre et la forme des os pelviens de la mère a aussi une influence.
Le seul moyen de connaître avec précision le sexe de votre futur bébé est l’échographie.
Lisez aussi :
2. Les brûlures d’estomac sont dues au fait que le bébé va naître avec beaucoup de cheveux
Les brûlures d’estomac et la mauvaise digestion dont souffrent certaines femmes enceintes sont causées par l’augmentation de la taille de l’utérus. Cette croissance entraîne un léger déplacement de l’estomac et des intestins, ce qui entraîne une irrégularité des sucs gastriques.
La meilleure façon d’éviter cet inconfort est d’éviter les gros repas et les aliments gras qui rendent la digestion difficile. Une autre solution est de ne pas aller se coucher immédiatement après avoir mangé.
3. Les envies insatisfaites laissent des marques sur le bébé avec la forme de ce que la mère voulait
Les envies sont des désirs presque irrésistibles, surtout pour certains aliments. Il n’existe aucune base scientifique pour l’apparition de taches aux formes aussi particulières que celles de ce que désirait la mère.
Bien que de nombreux enfants naissent avec quelques petites taches, celles-ci n’ont rien à voir avec le non-accomplissement des envies de la maman. La plupart d’entre elles disparaissent en peu de temps.
4. Il faut manger pour deux pendant la grossesse
Cette idée a été rejetée depuis des dizaines d’années, mais il y a encore beaucoup de femmes qui y croient. Par ailleurs, une consommation excessive d’aliments peut entraîner l’obésité chez les femmes enceintes.
Il est préférable de maintenir une alimentation équilibrée. Répartir les repas en 5 ou 6 portions par jour pour prévenir l’anxiété alimentaire. Il est normal de prendre entre 9 et 12 kilos, selon la stature de la femme enceinte.
5. Le bain peut affecter votre bébé, il est donc préférable de prendre des douches
Un autre des mythes au sujet de la grossesse est que l’eau du bain peut pénétrer dans l’utérus pendant le bain et affecter le fœtus. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité, car il est fermé par un bouchon de muqueuses qui le protègent.
- Les douches chaudes sont particulièrement recommandées si la femme enceinte a des varices car la chaleur favorise la vasodilatation.
- Il est important de ne pas dépasser une température de 37 °C et de finir avec de l’eau froide ou fraîche pour stimuler la circulation.
Voir aussi :
6. Les femmes enceintes ne devraient pas se teindre les cheveux
Bien que cette croyance n’ait aucune base scientifique, il est quand même important de vérifier le produit que vous allez utiliser pour colorer vos cheveux. Il doit être exempt d’ammoniac, d’acétate de plomb et d’autres produits dérivés du pétrole.
Il n’y a donc pas de contre-indications pour colorer vos cheveux avec des ingrédients naturels. Évitez donc les produits trop agressifs pendant la grossesse.
7. Vous devriez manger des aliments qui favorisent la production de lait
La production de lait maternel est directement liée à l’exercice de succion du bébé.
Bien qu’il existe d’autres facteurs qui peuvent empêcher le lait d’augmenter rapidement, la consommation d’aliments spécifiques n’a aucune influence sur la production de lait en plus grande quantité.
Connaître les détails ces mythes concernant la grossesse vous aidera à avoir moins de raisons de vous inquiéter. La plupart d’entre eux ne sont que de drôles de légendes qui ont pris racine dans notre société.
Il sera peut-être inévitable que les femmes de votre famille ou vos amies vous parlent de leurs expériences. Cependant, la meilleure chose à faire si vous avez des questions est de consulter votre médecin.
Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique
- Becerra-Bulla, F., Rocha-Calderón, L., Fonseca-Silva, D. M., & Bermúdez-Gordillo, L. A. (2015). El entorno familiar y social de la madre como factor que promueve o dificulta la lactancia materna. Revista de la Facultad de Medicina, 63(2), 217-227.
- Llorens Mira, Beatriz, Ferrer Hernández, Elena, Morales Camacho, Vanesa, & Alenda Botella, Ana. (2007). Creímos en la lactancia materna: Una aproximación de la experiencia en tres generaciones. Index de Enfermería, 16(58), 34-38. Recuperado en 29 de enero de 2019, de http://scielo.isciii.es/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S1132-12962007000300007&lng=es&tlng=es.
- Medina I, Armando, & Mayca P, Julio. (2006). Creencias y costumbres relacionadas con el embarazo, parto y puerperio en comunidades nativas Awajun y Wampis. Revista Peruana de Medicina Experimental y Salud Publica, 23(1), 22-32. Recuperado en 29 de enero de 2019, de http://www.scielo.org.pe/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S1726-46342006000100004&lng=es&tlng=es.
- Pelcastre, B., Villegas, N., De León, V., Díaz, A., Ortega, D., Santillana, M., & de los Ángeles Mejía, J. (2005). Embarazo, parto y puerperio: creencias y prácticas de parteras en San Luis Potosí, México. Revista da Escola de Enfermagem da USP, 39(4).