Les mythes sur le sexe après 50 ans

Découvrez ci-dessous quels sont les mythes les plus répandus sur le sexe après 50 ans, ainsi que la vérité derrière chacun d'eux.
Les mythes sur le sexe après 50 ans
Alejandro Rodríguez

Rédigé et vérifié par le psychologue Alejandro Rodríguez.

Dernière mise à jour : 16 décembre, 2022

À en juger par le genre d’images que les médias nous vendent sur la sexualité et les relations, il semble que le sexe après 50 ans n’existe pratiquement pas. Visiblement, les rapports sexuels seraient avant tout être l’affaire des jeunes dans la vingtaine et la trentaine.

Or, les rapports sexuels à partir de l’âge mûr peuvent être tout aussi satisfaisants que dans les décennies précédentes. Le sexe est l’un des éléments fondamentaux de la vie, quel que soit notre âge.

De nombreuses études établissent un lien entre cette pratique et toutes sortes d’améliorations en matière de santé, comme la réduction du risque de cancer de la prostate et une éventuelle augmentation de l’espérance de vie.

Cependant, le sexe après 50 ans est entouré de nombreux mythes, qui font que les personnes de ce groupe d’âge se sentent confuses quant à leur sexualité. Nous dissipons ci-dessous certains des doutes les plus courants à ce sujet.

Mythe #1 : Les personnes d’un certain âge perdent tout intérêt pour le sexe

Beaucoup de personnes croient que les personnes de plus de 40 ou 50 ans cessent d’avoir une libido. Cette idée est renforcée par la télévision, les films et les livres, dans lesquels la plupart des personnes d’âge moyen sont décrites comme ayant peu d’intérêt pour le sexe.

Or, il semble que cette idée ne soit rien de plus qu’un mythe. Une étude du National Council of Aging révèle que plus de la moitié des personnes âgées de 50 ans et plus considèrent le sexe comme un élément fondamental de leur vie. Parmi tous ceux qui continuent à avoir des relations sexuelles après 50 ans, 70 % considèrent que leurs relations sont plus satisfaisantes qu’à 40 ans.



Mythe #2 : Les hommes de plus de 50 ans n’ont pas facilement des érections

Une autre des plus grandes préoccupations des personnes de plus de 50 ans concernant le sexe, en particulier les hommes, est l’incapacité supposée d’avoir une érection à partir d’un certain âge. Selon la croyance populaire, la plupart des hommes d’âge moyen ne peuvent pas avoir de rapports sexuels pour des raisons physiques. Or, l’âge n’est pas le facteur le plus important à l’origine de la dysfonction érectile.

Les dernières études révèlent que la principale cause de la dysfonction érectile chez les hommes de plus de 50 ans est une diminution du taux de testostérone. Heureusement, ce phénomène peut être contrecarré par certaines actions, telles que faire de l’exercice physique régulièrement, manger sainement et éviter les substances inflammatoires comme le tabac ou l’alcool.

Dans les cas plus compliqués, certains hommes peuvent bénéficier d’une thérapie de remplacement de la testostérone. Il a été démontré qu’elle présente de nombreux avantages pour toutes sortes de problèmes, y compris la dysfonction érectile.



Mythe #3 : Les femmes perdent tout intérêt pour le sexe après 50 ans

Le mythe opposé au précédent est celui qui dit que les femmes de plus de 50 ans ne seraient tout simplement pas intéressées par les rapports sexuels. Selon cette croyance, les changements émotionnels et psychologiques qui surviennent chez les femmes de cet âge les empêcheraient d’avoir des rapports sexuels satisfaisants après l’âge de 50 ans.

En réalité, l’éventuel manque de libido chez les femmes d’âge moyen est lié à des facteurs physiques. La ménopause provoque toutes sortes de changements hormonaux dans le corps d’une femme, dont beaucoup peuvent entraîner une diminution de la libido.

La bonne nouvelle est que ces changements peuvent être facilement détectés et inversés. La libido des femmes d’âge moyen peut donc être aussi forte et saine que celle des femmes plus jeunes.

Réguler les hormones naturellement est un moyen dont dispose les femmes d’âge moyen pour préserver leur libido. Après la ménopause, les taux d’œstrogènes, de testostérone et de progestérone peuvent être instables et affecter négativement la libido.


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