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La clé de l'alimentation en cas de maladie inflammatoire intestinale est de l'adapter aux symptômes et aux phases de chaque patient.
La malnutrition est une caractéristique commune chez les personnes souffrant de troubles digestifs. Plus précisément, l’alimentation en cas de maladie inflammatoire intestinale est la clé pour diminuer et soulager les symptômes. En voici davantage dans cet article.
Le tube digestif peut subir divers types d’affections qui peuvent impacter sur l’état de santé. L’une d’entre elles est la maladie inflammatoire intestinale (MICI). Il s’agit d’un terme utilisé pour désigner les maladies chroniques du tube digestif, de causes inconnues, qui se caractérisent par l’apparition d’une inflammation.
Les deux MICI les plus courantes sont la colite ulcéreuse chronique (CUC) et la maladie de Crohn (EC). Il existe une troisième entité appelée colite indéterminée qui partage les caractéristiques des deux précédentes et qui, au fil de son évolution, peut être identifiée à l’une ou l’autre.
Elle peut affecter n’importe quelle partie du tube digestif. Cependant, les zones les plus fréquentes sont l’intestin grêle distal et le colon ascendant. Les lésions sont segmentées et peuvent endommager toutes les couches de la paroi intestinale.
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Cette maladie touche exclusivement le colon et le rectum. Les lésions sont continues et apparaissent sur les muqueuses et les sous-muqueuses. D’autre part, ces maladies altèrent la fonction du système immunitaire du tube digestif, provoquant alors une réaction inflammatoire prolongée.
Les symptômes les plus communs de ces deux maladies sont des coliques intenses ainsi qu’une diarrhée chronique avec du sang. Se produisent alors une perte de poids, une malnutrition, de la fièvre et des lésions sur la peau et les articulations.
Les lésions dans la muqueuse intestinale entraînent plusieurs problèmes nutritionnels associés, comme par exemple :
La malnutrition est le résultat de divers facteurs comme :
Il faut préciser que les MICI présentent des phases de rémission ainsi que des phases de réapparition des symptômes avec des épisodes aigus. Par conséquent, le régime alimentaire dépendra de la phase. Lorsqu’il n’y a pas de symptômes, il est possible de suivre un programme d’alimentation saine sans restrictions nécessaires.
En cas de phases aiguës, il est essentiel d’adapter l’alimentation pour couvrir les besoins nutritionnels. Il est donc primordial de faire plusieurs repas au cours de la journée, de consommer beaucoup d’eau et d’éviter les températures froides extrêmes.
Par ailleurs, le régime pauvre en glucides à chaîne courte, ou FODMAP, est bénéfique dans le traitement. Prenez en compte les portions suivantes :
D’autre part, n’oubliez pas que, dans certains cas, il est possible de développer une malnutrition sévère avec une atteinte intestinale. Dans cette situation, l’option est la nutrition parentérale ou l’alimentation par voie centrale.
Lors d’une phase symptomatique, il est conseillé d’éviter tous les aliments qui peuvent produire des gaz et générer des inconforts. Par exemple :
Par ailleurs, il faut évaluer une éventuelle carence en vitamines et en minéraux. Dans ce cas, la prise de compléments est envisageable.
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Pour toutes les raisons mentionnées auparavant, lorsque les symptômes disparaissent, il est fondamental de réintroduire progressivement les aliments soumis à restriction. On commence généralement avec :
Enfin, il faut souligner que la progression du régime peut prendre plusieurs semaines et doit être adaptée en fonction du patient. Le temps entre une progression et une autre dépend des symptômes. Pour conclure, la clé de l’alimentation en cas de maladie inflammatoire intestinale est de l’adapter aux symptômes et aux phases de chaque patient.